Le destructuralisme libérateur : un projet contemporain

Le destructuralisme libérateur : un projet contemporain

23 janvier 2023 0 Par Solène W.

Audrey Ouazan est la fondatrice d’un mouvement artistique. Elle est également la présidente de l’Universita Honorum, ainsi que du projet Cursus Honorum. Dans son manifeste Le Destructuralisme Libérateur, enfin un nouveau mouvement littéraire et artistique pour tous ! — l’auteure présente les bases et les caractéristiques de ce nouveau mouvement littéraire et artistique. Cela lui permet d’expliquer les tenants et les aboutissants de sa méthodologie éducative. En effet : le mouvement n’est pas seulement qu’un concentré d’idéaux qui tendent à obtenir un résultat. C’est aussi un genre de manuel, un mode d’emploi qui invite au lâcher-prise. Ainsi, les artistes s’éloignent du consumérisme et de l’appauvrissement intellectuel. En ce sens, l’auteure estime par exemple que le système dominé par les élites force les créateurs à entrer dans des moules. Dans cette recherche trop académique, les personnes se sentent diminuées. Elles n’exploitent pas leur plein potentiel.

C’est pour cela qu’Audrey Ouazan a décidé de s’engager et de prendre la parole sur différentes scènes.

Afin de présenter un mouvement solide, elle profite de ses connaissances littéraires et de son expérience professionnelle pour observer son environnement. C’est pourquoi elle remarque à quel point le matérialisme étouffe les personnes qui le subissent. La créativité et l’imagination devraient alors tenir une place prépondérante dans nos sociétés. Audrey Ouazan cherche à valoriser tous les esprits, de tous bords grâce à son projet Cursus Honorum. Ce module d’enseignement a pour but de fortifier et fructifier la créativité dans tous les secteurs. Ainsi, tout le monde peut rejoindre ce mouvement, en adoptant une certaine méthodologie.

         En effet, le de structuralisme libérateur est un nouveau mouvement littéraire et artistique, qui appelle à une espèce de révolution dans l’Art — pour les gens. C’est donc une école engagée, qui a pour objectif ultime de renouveler la scène artistique. Selon l’auteure, les Arts sont stagnants. L’heure est à la révolte : s’opposer à un paysage morne, où tout se ressemble. Pour cela, il faut abandonner les codes préexistants, qui permettent à la technique de voir le jour. La clef de voûte du projet repose donc sur la spontanéité. Ce véritable « phénomène » auquel nous ne sommes pas habitués est possible par l’ouverture de son esprit. De plus, l’auteure met un point d’honneur à encourager un mouvement littéraire qui pourrait traverser les frontières de la France et inspirer de nombreux jeunes esprits, mais aussi les plus vieux. En effet, l’art n’a pas d’âge et l’ambition d’Audrey Ouazan non plus !

L’Universita Honorum est donc un centre de formation.

Ce lieu structuré appelle à la créativité. L’objectif est de la bouleverser, en s’inspirant du mouvement littéraire et artistique qu’est le de structuralisme libérateur. Grâce à ses principes et à sa méthodologie, les artistes peuvent puiser dans un nouveau contenu et changer leur façon de faire.

Le Destructuralisme Libérateur est donc un projet esthétique et engagé et qui touche à toutes les branches de la société moderne. Il ne se destine pas qu’aux individus d’aujourd’hui, mais aussi aux générations à venir, dans une optique durable. D’ailleurs, Audrey Ouazan a pour ambition de diffuser le manifeste traduit, par-delà les frontières de la France, afin de valoriser le pays à l’internationale.

Grâce à cette nouvelle conception de l’art, la pulsion de libération s’accomplit. Pour cela, il s’agit de se questionner et de chercher à connaître la « vérité » qui transcende. Par cette réflexion quasi philosophique, cela renvoie le créateur, le concepteur d’art (donc l’artiste) face à ses propres œuvres, aux résultats de ses envies. Pourquoi l’a-t-il peaufinée ? En quoi est-ce que cet art lui permet de s’accomplir, en tant qu’être vivant et pensant ? Il existe plusieurs façons d’exploiter à fond le potentiel créatif de chacun, mais cela implique de laisser tomber et d’abandonner certains mécanismes conformistes.

Vers une valorisation des talents de chacun

L’écriture instantanée n’est pas réservée qu’au cercle occulte. En effet, certains adeptes de ce qu’on appelle « l’écriture automatique » partent du principe que cette activité bannit l’usage de la conscience. C’est comme si le cerveau était éteint. La personne qui accomplit l’exercice exclut le contrôle, la raison ou la logique. Il n’est pas question de suivre non plus les exigences de la grammaire ou d’employer un vocabulaire existant… On parle également d’écriture « intuitive » pour accéder au plus profond de soi : mais pour cette forme, on retient surtout la nécessité de mieux se connaître. C’est une forme de méditation. Madame Ouazan présente l’écriture instantanée et spontanée, qui a pour but de valoriser le lâcher-prise. De ce fait, l’auteur formé peut enfin trouver sa propre identité littéraire, qui se déleste donc de toutes les influences d’avant. Grâce à cette méthodologie, le créateur peut totalement se débloquer et ainsi s’épanouir. Aussi bien dans sa vie privée que dans la bulle professionnelle.